La crise des services d’urgences que nous vivons actuellement est sans doute le miroir des dysfonctionnements de notre système de santé dans son ensemble et dépasse l’enjeu organisationnel, pour faire apparaître pleinement l’enjeu des ressources humaines : manque d’attractivité du secteur public, perte de sens du métier de soignant, constat d’absence de prise de poste des nouveaux diplômés, tensions extrêmes sur les urgences pédiatriques.
France Assos Santé Ile de France s’est toujours élevée, en général, contre la trop grande place donnée aux services hospitaliers des urgences dans l’offre de soin et constaté qu’elle n’était que la traduction d’une carence d’organisation du premier recours. Cette prise de position reste plus que jamais d’actualité.
L’Agence Régionale de Santé (ARS) Ile-de-France a cherché à appliquer à l’été 2022, les mesures préconisées par le Ministère de la Santé, destinées à assurer un service de soins urgents non programmés en mettant en place un nouveau parcours pour les usagers s’appuyant sur une organisation spécifique. Au-delà de cette gestion institutionnelle France Assos Santé Ile-de-France souhaite recueillir l’expérience des acteurs franciliens et en particulier celle des usagers quant à leur accès aux soins urgents non programmés.
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Je suis tutrice de ma cousine de 89 ans Alzheimer qui est entrée aux urgences de l’hôpital BÉCLÈRE le 21/10/2022 pour une fracture fémorale. Elle n’a été opérée que le 28/10 à 10h du fait qu’elle était toujours positive au Covid, sans être malade, et ceci constaté à l’Ehpad depuis le 11/10. l’Ehpad a constaté qu’elle avait perdu plus de 5kg ! Son état cognitif s »est fortement dégradé. C’est une honte ! Inadmissible !